- Alifarma a récemment participé au projet Inspira STEAM, une initiative visant à promouvoir la vocation scientifique et technologique chez les élèves de 6e année.
- Nous vous proposons une brève interview sur l'expérience d'Imma, spécialiste technique chez Alifarma, qui a collaboré à ce projet en tant que mentor.
Qu'est-ce qu'Inspira STEAM ?
Le projet Inspira STEAM (Sciences, technologie, ingénierie, arts et mathématiques) est une initiative visant à promouvoir les vocations scientifiques et technologiques parmi les élèves de 6e année de l'école primaire. La promotion de ces professions est une nécessité, car le nombre d'élèves qui optent pour cette formation diminue chaque année et, si l'on se réfère uniquement au groupe des filles, ce chiffre est encore plus bas. Ce projet est promu par l'Université de Deusto et a atteint d'autres régions grâce à la collaboration d'institutions telles que l'URV.
Qu'est-ce qui vous a motivé à participer à cette initiative en tant que mentor ?
Personnellement, j'aurais aimé avoir une référence "STEAM woman" quand j'avais son âge. Aujourd'hui encore, il y a un manque de modèles et je pense que c'était l'occasion d'apporter ma pierre à l'édifice.
Comment décririez-vous votre expérience ?
Le fait de pouvoir organiser ces séances de mentorat en groupe a été une expérience très enrichissante qui m'a permis de partager mes expériences et d'apprendre des préoccupations et des réflexions des élèves de l'école primaire. Les séances ont été organisées de manière à couvrir des sujets tels que la définition des professions STEAM, l'identification de références proches de femmes scientifiques et technologues, ainsi que des références historiques, la mise en évidence des stéréotypes et la sensibilisation à la nécessité de la diversité dans les professions scientifiques et techniques.
Avez-vous remarqué un intérêt particulier de la part des mentorés pour le fait que le mentorat était assuré par une femme ?
J'ai remarqué un changement dans l'attitude des filles, surtout lorsque le groupe mixte a été séparé et qu'elles étaient beaucoup plus proches et plus à l'aise pour poser des questions et donner leur avis tout au long de la session.
Parlez-nous un peu de vous et de votre carrière dans le monde de la science et de la technologie, je suis sûr que beaucoup de jeunes pourraient s'y reconnaître.
Dès l'école, il était clair pour moi que mes matières préférées étaient la biologie et la chimie ou, comme nous les appelions, "les natus", de sorte qu'après le baccalauréat scientifique, j'ai fini par étudier la biochimie et la biologie moléculaire à l'URV. J'y ai suivi d'autres matières qui ont éveillé mon intérêt pour la nutrition et l'alimentation. À l'université, en troisième année, j'ai eu l'occasion de faire un stage dans un laboratoire d'application d'ingrédients et, dès la fin de mes études, j'ai pu poursuivre ma formation en tant que professionnel de l'industrie alimentaire, chez Alifarma.
Selon vous, quelles mesures peuvent être prises pour encourager une plus grande participation des jeunes femmes dans le domaine des sciences et des technologies ?
Des programmes de vulgarisation scientifique destinés à un jeune public, des programmes de formation ou des stages scientifiques pour les jeunes ou des initiatives comme celle-ci qui rendent visibles les stéréotypes de genre que nous avons intériorisés dès le plus jeune âge ou des programmes avec lesquels ils peuvent identifier les intelligences multiples peuvent les aider à investir dans une formation scientifique et technique.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes filles désireuses de faire carrière dans les sciences ou la technologie ?
Laissez-les s'éduquer dans les domaines qui les intéressent ! Parfois, nous finissons par nous concentrer sur ce type de carrières en raison des choix que nous faisons à l'âge de 14 ans, lorsque nous devons choisir entre étudier la physique ou le latin au lycée. Si les sciences vous intéressent, apprenez-les, ce n'est pas plus difficile que d'autres matières et, surtout, les sciences ne seront jamais une question de genre.
Encourageriez-vous d'autres femmes dans votre position à participer à de telles initiatives ?
En fait, j'encourage tous les professionnels du secteur STEAM à participer à cette expérience. Il y a des mentors dans le projet et toute aide est la bienvenue pour rendre notre expérience visible aux plus jeunes.
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Références des images jointes :
Imma Inspira STEAM